Notre Union


Parquets cirés du temps passé ;

Les craquements boisés se voient.

Nos âmes glissent à s’y blesser,

Cherchant échos aux vœux sans foi.

 

Elles ont oublié l’éternel :

Sous le parquet, il y a la terre.

Lassées, elles se cousent des ailes,

Rêvant d’un réel moins amer.

 

Choisir le cirage charmant ;

Ainsi, le parquet sera lac.

Ou bien l’extirper pan par pan,

Et tant pis s’il n’y a que flaque ?

 

Une mélodie nous abreuve,

Commune aux âmes, elle ensorcelle.

Demandons-leur si, tel un fleuve,

Elles ressentent l’universel.

 

Nos âmes dansent et se confondent

Dans l’odeur d’humus et résine.

Guidant les flammes vagabondes,

L’effluve unit par l’origine.

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